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Français médecin, physicien et inventeur de la bobine mobile du galvanomètre et du thermocouple ampèremètre. Il a notablement contribué au domaine émergent de l'électrophysiologie, l'étude des effets de l'électricité sur les organismes biologiques, et ceci au dix-neuvième siècle.
Né à Borie dans une une ancienne famille noble française. Au début, il a suivi la tradition familiale en se lançant dans une carrière médicale. Il suivit les cours de Bernard, et devint son assistant (1873-1878). Il devint directeur du laboratoire de physique biologique du Collège de France en 1882, et professeur en 1894. En 1910, il déménagea dans un nouveau laboratoire à Nogent-sur Marne et se retira en 1931. Arsonval a inventé le galvanomètre à miroir du même nom, et aussi l' incubateur électrique à température constante, utilisé en recherche embryologique et bactériologiques. Mais il est surtout connu pour ses expériences sur les courants alternatifs à haute fréquence, utilisés pour une forme d'électrothérapie baptisée « Arsonvalisation », et renommée en « diathermie » dans les années 1920. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1884 et reçut la Grand-Croix en 1931.
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Orthographe également utilisé:
Arsonval, Jacques-Arsène
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Curriculum Vitae
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* 08.06.1851
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À La Porcherie (Haute-Vienne)
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Né
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1876
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Paris
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Obtention d'un diplôme de médecine.
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1881
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Paris
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Etude de la première formulation correcte du principe de l'énergie thermique des mers (ETM) : il propose de mettre à profit la différence de température entre la surface et le fond de l'océan tropical pour faire tourner une machine thermique et produire ainsi de l’électricité.
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1882 - 1910
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Paris
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Dirige le laboratoire de biophysique du Collège de France.
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1888
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Membre de l’Académie de médecine.
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1894
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Fondation de l'Ecole Supérieure d'Electricité.
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1894
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Membre de l’Académie des sciences.
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1895 - 1900
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Mise au point du premier téléphone adopté par les PTT
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1908
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Premier président de la Compagnie générale de radiotélégraphie.
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1910 - 1931
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Nogent-sur-Marne
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Directeur d'un nouveau laboratoire.
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1911
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Participation, avec Gustave Ferrié, aux premières émissions de TSF et aux premiers essais de téléphone sans fil.
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1914
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Démonstration sur les équipements électriques de transmission : il montre que les chocs électriques à haute tension ne provoquent pas forcément la mort immédiate, et qu’une réanimation est possible par respiration artificielle.
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1918
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Président de l'Institut d’actinologie.
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† 13.12.1940
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Décédé
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