Cliquez pour agrandir
|
Inventeur prolifique français de dispositifs robotisés d'importance pour l'industrie moderne.
Formé au Collège des Jésuites de Grenoble, Vaucanson a développé un goût pour les machines à un âge précoce, d'abord à Lyon, puis à Paris. En 1738, il construit un automate, "Le Joueur de Flûte", suivi l'année suivante par «Le joueur de tambourin» et «Le Canard». Le dernier a été particulièrement remarquable, non seulement en imitant les mouvements d'un canard vivant, mais aussi les mouvements de boire, manger, et «digérer». Nommé inspecteur de la fabrication de la soie en 1741, l'attention de Vaucanson a été attiré sur les problèmes de la mécanisation de tissage de la soie. Plusieurs de ses améliorations ont été adoptées par l'industrie, mais son invention la plus importante a été ignoré pendant plusieurs décennies. Prenant en compte les inventions de ses prédécesseurs, il a réussi à automatiser le métier à tisser au moyen de cartes perforées qui ont guidé des crochets reliés à des fils de chaîne. Après la mort de Vaucanson, son métier à tisser a été reconstruit et amélioré par J.-M. Jacquard qui est devenu l'une des inventions les plus importantes de la révolution industrielle.
|
| |
|
|
Orthographe également utilisé:
DE VAUCANSON, Jacques
|
| |
|
|
|
History
|
|
|
* 24.02.1709
|
Grenoble
|
Né
|
|
1717 - 1722
|
Seine et Marne
|
Elève au Collège de Juilly.
|
|
1728 - 1731
|
Paris
|
Etudes de mécanique, physique, anatomie et musique.
|
|
1733
|
|
Construction de son 1er automate «le joueur de flûte traversière ». Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher.
|
|
1738
|
|
Construction de son 2ème et 3ème automate: son joueur au tambourin, et son canard qui parut le plus extraordinaire.
|
|
1741
|
|
Conception et fabrication d’un tour automatique à dévider, un moulin à faire l’organsin, le premier métier à tisser entièrement automatique, un tour à charioter, une perceuse, etc.
|
|
1748
|
|
L’almanach royal décrit en ces termes brefs, « les essais » : Essai du carrosse à ressorts d’horlogerie à l’hôtel Montorge que l’académicien occupait, rue de Charonne au revers de la rue Saint-Antoine ! Il présente à Louis XV "le bien aimé" la première voiture automobile.
|
|
1748
|
|
Présentation à louis XV d’un "carrosse à ressorts d'horlogerie" qui fit sensation.
Ce carrosse peut contenir deux personnes ; il est peint d’amarante, liseré de bleu et rehaussé d’or. On aperçoit entre les essieux, 4 roues engrenées 2 à 2, et que relient des rubans d’acier dentelé. Des chaînes communiquent avec une manivelle tournante sous la main du conducteur, de sorte qu’il n’est aucun besoin de cheval.
Il faut donc un système mécanique qui permette aux roues de tourner à des vitesses différentes dans les virages et à vitesse équivalente en ligne droite. Ce système mécanique complexe est: le différentiel.
|
|
1748
|
|
Academicien des Sciences.
|
|
† 21.11.1782
|
Paris
|
Décédé
|
|
1794
|
|
Conservatoire des Arts et Métiers à Paris; c'est là que Jacquard a trouvé son métier à tisser automatique.
|
|
22.05.1965
|
|
Jean-Pierre Decourt réalise un film de télévision intitulé Le Chef-d'œuvre de Vaucanson, qui sera diffusé le 22 mai 1965 dans le cadre de l'émission Le Théâtre de la jeunesse de Claude Santelli.
|
|
2000
|
|
Une "rue Jacques de Vaucanson" inaugurée à Châlons en Champagne dans les années 2000.
|
|
2009
|
|
Il donne son nom à la promotion 2009 d'élèves-ingénieurs du Conservatoire National des Arts et Métiers.
|
|
|