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Ingénieur et physicien français.
Après ses études à l'Ecole Polytechnique, Charles CAGNIARD DE LA TOUR rentra dans le corps des ingénieurs géographes. Il est l'auteur de nombreuses inventions, notamment la cagniardelle, une pompe refoulante qui consiste essentiellement en une vis d'Archimède disposée obliquement dans un réservoir d'eau. En acoustique, il inventa, vers 1819, une variante améliorée de la sirène qui porte son nom, l'utilisant pour déterminer la fréquence correspondant à un son d'une hauteur donnée, et fit également des expériences sur les phénomènes impliqués dans la production vocale. Lors d'expériences en 1822-1823 sur les effets de la chaleur et de la pression sur les liquides, il constata que chacun était caractérisé par une température au-dessus de laquelle il refusait de rester liquide, devant passer à l'état gazeux quelle que soit la quantité de pression à laquelle il était soumis. Dans le cas de l'eau, il détermina cette température critique avec une remarquable précision, comme étant de 362°C. Il étudia également au cours de sa vie la nature de la levure et l'influence du froid extrême.
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Orthographe également utilisé:
CAGNIARD DE LA TOUR, Charles
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Curriculum Vitae
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* 31.03.1777
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Paris, France
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Né
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1794 - 1795
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Polytechnicien de l'an III dans le corps des ingénieurs géographes.
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1809
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La cagniardelle, machine destinée à insuffler l'air sous un liquide dont le principe est fondé sur une vis d'Archimède faiblement inclinée, de façon à ce que l'extrémité inférieure soit complètement immergée et l'extrémité supérieure seulement partiellement ; la vis est actionnée dans le sens inverse de celui qui ferait monter l'eau ; à chaque tour, l'air entre par l'extrémité supérieure et descend, en refoulant l'eau, le long des spires vers l'extrémité inférieure où un tuyau le récupère.
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1809 - 1819
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Moulin portatif, à l'usage des armées, d'un poids minime de sept livres et qui permettait aux soldats de moudre du blé au beau milieu des champs; l'armée napoléonienne s'en servit durant les Cent-Jours.
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1809 - 1819
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Des appareils d'éclairage au gaz pour l'hôpital Saint-Louis et pour l'usine royale.
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1809 - 1819
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La sirène mécanique : machine permettant de produire à volonté un son de fréquence calculable et réglable.
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1809 - 1819
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Une nouvelle machine à feu.
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1809 - 1819
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Le canon-pompe.
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1809 - 1819
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Une machine à vapeur qui élève l'eau sans piston.
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1809 - 1819
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La pompe à tige filiforme.
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1809 - 1819
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Le peson chronométrique.
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1809 - 1819
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Une machine pour étudier le vol des oiseaux.
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1810 - 1811
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Auditeur de seconde classe au Conseil d'État est affecté dans l'administration des poudres en 1811.
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1812 - 1813
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Auditeur de première classe près le ministre et la section de l'Intérieur.
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1813
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Auditeur à la commission des Pétitions.
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1819
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Médaille d'argent décernée par le jury de l'exposition des produits de l'industrie pour diverses machines hydrauliques de son invention telles que la vis d'Archimède pneumatique citée plus haut.
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1819
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Les appareils d'éclairage lui valurent,d'être fait baron par Louis XVIII.
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1838
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Découverte de la multiplication, par bourgeonnement, de la levure de bière et de son rôle dans la fermentation alcoolique ; il montra ainsi que le processus de fermentation est dû à des organismes vivants.
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17.03.1851
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Membre de l'Académie des sciences, il succède à Gay-Lussac.
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† 05.07.1859
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Décédé
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